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LE BLOG DE DÉDÉE
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7 novembre 2010

BRIGITTE BARDOT : LE MYTHE

 bbMarilyn Monroe, Alain Delon, Steve McQueen… Les idoles rétros s’affichent comme jamais ces derniers temps dans les pages glacées des magazines. Des reportages-hommages à leurs années dorées? Même pas. Juste des images figées pour maisons de luxe qui ont flairé le filon du « nostal-chic » afin de vanter leurs élitistes camelotes.Alors que l’on dit régulièrement le mythe écorné, la pensionnaire de La Madrague monte en 2010 sur la plus haute marche du podium.Le succès du sac Bardot créé par Lancel dépasse même toutes les espérances du maroquinier parisien.Si l’image de Bardot se matérialise sur des produits dérivés à la vitesse d’une photocopieuse déréglée, les gardiens du temple veillent. Témoin, le récent clash sur fond de royalties entre le producteur de l’exposition Bardot et Bernard d’Ormale.

Monde de cow-boys
BB déclinée en porte-clés, mugs, stylos, jeu de cartes, cahiers, badges, briquets, paréos, éventail, bracelet, accroche-sac, breloque de portable, etc. Voilà ce que l’on pouvait trouver dans l’espace boutique tropézien. Trop, c’est trop, pour le mari de celle qui s’illustra dans Babette s’en va-t-en guerre.
« L’affaire suit son cours pour stopper cette surexploitation mercantile. On en fait n’importe quoi! On vit dans un monde de cow-boys. C’est ahurissant. Brigitte fait partie de ces gens qui ne s’occupent pas de tout ça. Elle a déjà tellement à faire avec sa fondation… Il y a des abus, c’est pourquoi je défends ses intérêts, épaulé par des avocats spécialisés en droit intellectuel », explique-t-il. Et en représailles, « tous les objets personnels confiés par Brigitte ont été retirés », appauvrissant d’autant les futures expositions planifiées en Belgique ou au Japon en 2011…


Image à vendre
Le combat se poursuit sur plusieurs fronts. Y compris celui du cinéma. Contrats « à l’ancienne », droits rachetés… Brigitte ne s’est pas protégée. Bilan, depuis qu’elle a quitté le cinéma, elle ne touche rien sur ses films, que ce soit les rediffusions, ventes à l’étranger ou éditions en DVD et Blu-ray. « Pour Viva Maria!, avec la MGM c’est réglé. Idem avec la Paramount pour L’Ours et la poupée, mais la plupart du temps, retrouver les contrats et traiter avec les chaînes est très long », poursuit Bernard d’Ormale.
Refrain différent côté chansons. L’exploitation du catalogue Bardot se déroulant « sans problème » avec Universal music.
Au rayon mode, en mai dernier, Karl Lagerfeld confiait avoir demandé l’autorisation d’utiliser l’image de la star pour son court-métrage et son défilé sur le port tropézien. Autorisation accordée avec, comme résultat plutôt heureux, la fille de Mick Jagger et Jerry Hall, Georgia May, en « icône Harley-Davidson ». Même Louis Vuitton intitulait sa très « fifties » collection automne-hiver 2010-2011 « Et Dieu créa la femme ». Pour l’occasion, Lætitia Casta, la BB de Gainsbourg (vie héroïque) du Niçois Joann Sfar, rejouait la « classe mannequin ».
Florissant « BB business » oblige, de nouvelles réincarnations de la star sont à prévoir.
Conclusion, celle qui chantait L’Appareil à sous n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs.

 

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